Préserver
Après deux années de conversion, la ferme de La Corbière a été certifiée à l’Agriculture Biologique le 2 mai 2009 (ECOCERT). Le passage de l’agriculture conventionnelle à une agriculture respectueuse des cycles naturels et de la vie du sol a nécessité l’apprentissage de nouvelles techniques pour le désherbage et la fertilisation des terres : engrais verts, compost, binage de précision et sarclage ont remplacé les intrants et les produits phytosanitaires de synthèse ou d’origine chimique.
Cette transition a produit des effets rapides sur la qualité du sol qui a retrouvé une vie microbienne, s’est enrichi en matière organique et est à nouveau habité par de multiples auxiliaires de cultures, tels que les carabes et les lombrics. Des oiseaux qui avaient par ailleurs disparus de La Corbière y ont retrouvé un habitat préservé : deux hérons cendrés y ont trouvé demeure, et plusieurs buses viennent désormais s’y nourrir.
Un linéaire de 2000 mètres de haies bocagères a été replanté : cormier, chêne, frêne, sureau, prunellier et autres arbres de pays délimitent les parcelles, et fourniront dans quelques années une protection pour les cultures, un habitat pour les animaux et du bois pour le four à pain et le chauffage des habitations. Un projet d’arboriculture en agroforesterie est aussi en cours.
Une installation de panneaux photovoltaïque de 50 m2 a été effectuée au printemps 2008 fournissant une grande partie de l’électricité nécessaire au fonctionnement de la ferme, aux habitations ainsi qu’à deux véhicules électriques, dont un véhicule de livraison.
La ferme cherche à assurer progressivement son autonomie énergétique. Cela passe par la culture d’oléagineux, colza et tournesol, pour fournir, après pressage, une grande partie du biocarburant nécessaire au fonctionnement des véhicules agricoles.
Préserver veut également dire moins consommer et gaspiller, et l’équipe souhaite étudier la faisabilité d’une démarche zéro déchet et d’une économie circulaire à l’échelle de la ferme.
Cette transition a produit des effets rapides sur la qualité du sol qui a retrouvé une vie microbienne, s’est enrichi en matière organique et est à nouveau habité par de multiples auxiliaires de cultures, tels que les carabes et les lombrics. Des oiseaux qui avaient par ailleurs disparus de La Corbière y ont retrouvé un habitat préservé : deux hérons cendrés y ont trouvé demeure, et plusieurs buses viennent désormais s’y nourrir.
Un linéaire de 2000 mètres de haies bocagères a été replanté : cormier, chêne, frêne, sureau, prunellier et autres arbres de pays délimitent les parcelles, et fourniront dans quelques années une protection pour les cultures, un habitat pour les animaux et du bois pour le four à pain et le chauffage des habitations. Un projet d’arboriculture en agroforesterie est aussi en cours.
Une installation de panneaux photovoltaïque de 50 m2 a été effectuée au printemps 2008 fournissant une grande partie de l’électricité nécessaire au fonctionnement de la ferme, aux habitations ainsi qu’à deux véhicules électriques, dont un véhicule de livraison.
La ferme cherche à assurer progressivement son autonomie énergétique. Cela passe par la culture d’oléagineux, colza et tournesol, pour fournir, après pressage, une grande partie du biocarburant nécessaire au fonctionnement des véhicules agricoles.
Préserver veut également dire moins consommer et gaspiller, et l’équipe souhaite étudier la faisabilité d’une démarche zéro déchet et d’une économie circulaire à l’échelle de la ferme.